26 avril 2024

Visits: 18

Salésiens de Don Bosco

SOCIÉTÉ DE SAINT FRANÇOIS DE SALES (SALÉSIENS DE DON BOSCO)

 

Saint Jean Bosco nait le 16 août 1815 au Piémont, en Italie, dans une modeste famille paysanne ; il perd très tôt son père.

Il se sent appelé, tout jeune, à consacrer sa vie aux enfants et aux adolescents. Pour y parvenir il doit étudier dans des conditions difficiles. Soutenu par sa mère, Maman Marguerite, il devient prêtre en 1841 et découvre la misère des jeunes dans les faubourgs de Turin. Il parvient à rassembler nombre d’entre eux et fonde son premier Oratoire dans le quartier du Valdocco, à la fois lieu de loisirs et d’évangélisation, école professionnelle et secondaire. Ensemble, ils vivent une démarche éducative originale, qualifiée par Don Bosco de « préventive », basée sur la confiance et la bienveillance.

Don Bosco suscite, parmi les jeunes dont il a la charge, des responsables qui s’enthousiasment pour sa pédagogie.

En 1859, il invite ses premiers collaborateurs à s'unir à lui dans la Congrégation Salésienne. Il choisit ce nom en l’honneur de Saint François de Sales, « l'apôtre de la douceur ».

Le premier groupe était de 18 jeunes. Aujourd’hui, les salésiens sont autour de 15.000, travaillant en 134 pays.

Don Bosco fonde aussi les Filles de Marie Auxiliatrice, avec Sainte Maria Mazzarello, et les Coopérateurs Salésiens.

 

L’histoire de la présence salésienne en Tunisie commence à la fin du XIXe siècle : certaines personnalités françaises, ayant expérimenté en France la capacité éducative des fils de Don Bosco, les demandent en Tunisie, devenue protectorat français en 1881.

En 1892, Don Rua, premier successeur de Don Bosco, envoie de France un groupe de confrères et une communauté de Sœurs Filles de Marie Auxiliatrice.

Depuis lors, le charisme de Don Bosco accompagne l’histoire de la Tunisie; il répond d’abord aux besoins des enfants des Européens résidant dans le pays et ensuite, depuis les années 50, il est également au service des garçons et des filles tunisiens et musulmans.

Les activités menées par les fils de don Bosco en faveur de la jeunesse sont nombreuses : écoles, dont une agricole à la Marsa ; oratoire ; paroisse du Rosaire à la Médina dans l’église de la rue des Ecoles...

En 1964,  les nombreuses difficultés, notamment la disponibilité insuffisante de confrères à envoyer en Tunisie, conduisent la Congrégation à arrêter la présence salésienne masculine.  A partir de cette année, il ne reste que les sœurs salésiennes, dont la mission ininterrompue compte maintenant plus de 130 ans!

Mons. Callens, évêque de Tunis, ne renonce cependant pas aux salésiens et à leur charisme éducatif, précieux aussi en terre islamique : en 1985, il saisit l’occasion du projet "Afrique" (lancé en 1978 par la Congrégation, afin de peupler le continent africain de présences éducatives salésiennes) pour demander au Recteur Majeur, le P. Egidio Viganò, d’envoyer des confrères en Tunisie.

Le P. Luc Van Loy, conseiller du P. Viganò pour les Missions, part en exploration. L’Evêque propose au Salesiens la gestion de l’école de Manouba, dirigée jusqu’alors par les Sœurs de Nevers, qui ne sont plus à même de s’en charger.

En janvier 1989, trois confrères de la communauté de Malte arrivent en Tunisie et en octobre 1990 l’Evêque confie officiellement l’école aux Salésiens.

Un fait tragique frappe la Communauté en 2011 : le confrère polonais Marek Rybinski est tué, pour des raisons économiques, par un employé de l’École. Sa présence passionnée et créative laisse une marque importante.

En 2013, à la demande des responsables salésiens de Malte, le Recteur Majeur, le Père Pasqual Chavez, transfère à Province Salésienne de Sicile la responsabilité de la présence en Tunisie ; le Conseil Général nomme à la direction le père Domenico Paternò.

En septembre 2014, le Xème Successeur de Saint Jean Bosco, le P. Angel Fernandez Artime, visite ses confrères et l’Evêque, Mgr Ilario Antoniazzi, lui demande d’assumer la gestion et l’animation de l’École Secondaire Libre (ESL) de Tunis ; les Frères Marianistes, qui l’avaient en charge, vont en effet quitter la Tunisie. Dès 2016, l’ESL est sous la responsabilité des Salésiens.

Dans les week-ends, les deux écoles accueillent l’Oratoire, qui offre aux élèves et aux jeunes du quartier un espace de jeu, de rencontre amicale e fraternelle, de formation.

Depuis octobre 2017, la pastorale de la paroisse d’Hammamet est également confiée aux Salésiens.

PAROLE DU JOUR

CALENDRIER

avril 2024
L M M J V S D
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
2930  

Salésiens di Don Bosco

SOCIÉTÉ DE SAINT FRANÇOIS DE SALES (SALÉSIENS DE DON BOSCO)

 

Saint Jean Bosco nait le 16 août 1815 au Piémont, en Italie, dans une modeste famille paysanne ; il perd très tôt son père.

Il se sent appelé, tout jeune, à consacrer sa vie aux enfants et aux adolescents. Pour y parvenir il doit étudier dans des conditions difficiles. Soutenu par sa mère, Maman Marguerite, il devient prêtre en 1841 et découvre la misère des jeunes dans les faubourgs de Turin. Il parvient à rassembler nombre d’entre eux et fonde son premier Oratoire dans le quartier du Valdocco, à la fois lieu de loisirs et d’évangélisation, école professionnelle et secondaire. Ensemble, ils vivent une démarche éducative originale, qualifiée par Don Bosco de « préventive », basée sur la confiance et la bienveillance.

Don Bosco suscite, parmi les jeunes dont il a la charge, des responsables qui s’enthousiasment pour sa pédagogie.

En 1859, il invite ses premiers collaborateurs à s'unir à lui dans la Congrégation Salésienne. Il choisit ce nom en l’honneur de Saint François de Sale, « l'apôtre de la douceur ».

Le premier groupe était de 18 jeunes. Aujourd’hui, les salésiens sont autour de 15.000, travaillant en 134 pays.

Don Bosco fonde aussi les Filles de Marie Auxiliatrice, avec Sainte Maria Mazzarello, et les Coopérateurs Salésiens.

 

L’histoire de la présence salésienne en Tunisie commence à la fin du XIXe siècle : certaines personnalités françaises, ayant expérimenté en France la capacité éducative des fils de Don Bosco, les demandent en Tunisie, devenue protectorat français en 1881.

En 1892, Don Rua, premier successeur de Don Bosco, envoie de France un groupe de confrères et une communauté de Sœurs Filles de Marie Auxiliatrice.

Depuis lors, le charisme de Don Bosco accompagne l’histoire de la Tunisie; il répond d’abord aux besoins des enfants des Européens résidant dans le pays et ensuite, depuis les années 50, il est également au service des garçons et des filles tunisiens et musulmans.

Les activités menées par les fils de don Bosco en faveur de la jeunesse sont nombreuses : écoles, dont une agricole à la Marsa ; oratoire ; paroisse du Rosaire à la Médina dans l’église de la rue des Ecoles...

En 1964,  les nombreuses difficultés, notamment la disponibilité insuffisante de confrères à envoyer en Tunisie, conduisent la Congrégation à arrêter la présence salésienne masculine.  A partir de cette année, il ne reste que les sœurs salésiennes, dont la mission ininterrompue compte maintenant plus de 130 ans!

Mons. Callens, évêque de Tunis, ne renonce cependant pas aux salésiens et à leur charisme éducatif, précieux aussi en terre islamique : en 1985, il saisit l’occasion du projet "Afrique" (lancé en 1978 par la Congrégation, afin de peupler le continent africain de présences éducatives salésiennes) pour demander au Recteur Majeur, le P. Egidio Viganò, d’envoyer des confrères en Tunisie.

Le P. Luc Van Loy, conseiller du P. Viganò pour les Missions, part en exploration. L’Evêque propose au Salesiens la gestion de l’école de Manouba, dirigée jusqu’alors par les Sœurs de Nevers, qui ne sont plus à même de s’en charger.

En janvier 1989, trois confrères de la communauté de Malte arrivent en Tunisie et en octobre 1990 l’Evêque confie officiellement l’école aux Salésiens.

Un fait tragique frappe la Communauté en 2011 : le confrère polonais Marek Rybinski est tué, pour des raisons économiques, par un employé de l’École. Sa présence passionnée et créative laisse une marque importante.

En 2013, à la demande des responsables salésiens de Malte, le Recteur Majeur, le Père Pasqual Chavez, transfère à Province Salésienne de Sicile la responsabilité de la présence en Tunisie ; le Conseil Général nomme à la direction le père Domenico Paternò.

En septembre 2014, le Xème Successeur de Saint Jean Bosco, le P. Angel Fernandez Artime, visite ses confrères et l’Evêque, Mgr Ilario Antoniazzi, lui demande d’assumer la gestion et l’animation de l’École Secondaire Libre (ESL) de Tunis ; les Frères Marianistes, qui l’avaient en charge, vont en effet quitter la Tunisie. Dès 2016, l’ESL est sous la responsabilité des Salésiens.

Dans les week-ends, les deux écoles accueillent l’Oratoire, qui offre aux élèves et aux jeunes du quartier un espace de jeu, de rencontre amicale e fraternelle, de formation.

Depuis octobre 2017, la pastorale de la paroisse d’Hammamet est également confiée aux Salésiens.