20 avril 2024

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MISSIONNAIRES D’AFRIQUE (Pères Blancs)

Les Pères Blancs

Nos origines

La Société des Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs) est née en Algérie, fondée en 1868 par Mgr Charles Lavigerie, alors archevêque d’Alger. Dès son origine, Lavigerie avait l’unique ambition de la dédier aux missions en Afrique. Notre charisme est essentiellement pour l’évangélisation première à travers le témoignage de vie et la présence au monde musulman (dialogue interreligieux), avec une grande attention dans l’engagement dans le domaine de justice et paix et l’intégrité de la création, et sans oublier aujourd’hui la religion traditionnelle africaine.

Il importe de signaler, que notre projet apostolique ou pastoral trouve son essence dans l’être humain (toute personne humaine) qui reflète notre première richesse et sans laquelle tout le projet apostolique dont nous voulons parler serait utopique

Lavigerie mit rapidement ses nouveaux missionnaires devant une triple exigence :

- parler la langue des gens et s’intégrer dans leur culture.

- manger leur nourriture.

- porter leur habit.

Cette Nouvelle Société Missionnaire prit donc, au début, l’habit traditionnel arabe : la gandoura (de couleur blanche), le burnous et la chéchia, avec comme signe religieux un rosaire porté autour du cou comme collier. C’est de là que nous vient le surnom populaire de Pères Blancs.

Les premiers pères blancs ont fait leur serment missionnaire à Alger, le 1er mars 1872. Mais ce fut le 11 juin 1875 que les premiers Pères Blancs arrivent sur la colline de Byrsa, à Carthage.

 

Les fondamentaux de l’apostolat chez les Pères Blancs

- L’Évangile et l’évangélisation première : la Parole de Dieu est au cœur de notre spiritualité. Par l’écoute et la méditation quotidienne de cette Parole, nous nous exerçons continuellement à être des apôtres (« soyez des apôtres et ne soyez rien d’autre que cela », disait Lavigerie). Nous nous engageants au service de l’Église locale avec notre caractère propre, dans les quartiers populaires.

- Les Exercices Spirituels de Saint Ignace de Loyola : un outil qui nous permet de rendre féconde notre rencontre avec Dieu et les autres. Ces exercices nous aident non seulement à trouver Dieu en toute chose, mais aussi à voir la Parole de Dieu prendre chair dans nos expériences humaines.

- La Mission Ad-Extra/Ad-Gentes : nous sommes habités par la passion de l’Évangile et le désir qu’il soit annoncé à tous à travers un bon témoignage de vie, en particulier à ceux qui vivent dans les périphéries de la Société et/ou de l’Église.

- Le « Tout à tous » (cf. 1Co 9,22) : apprendre la langue des gens et adopter leur culture. Ailleurs, on utiliserait le mot « inculturation ».

- La vie communautaire : Nous cherchons à vivre l’idéal proposé par le Christ – “qu’ils soient un comme nous sommes un” (Jn 17,11) – cela est déjà en soi une manifestation du Royaume. Une communauté apostolique vivante porte témoignage par sa seule existence. La communion et le partage de la foi en communauté sont notre première réponse à l’appel du Christ.

- Le Dialogue avec nos frères et sœurs musulmans : du fait de notre origine, nous portons toujours une attention particulière à l’islam et à l’Afrique du Nord. Notre démarche s’inspire de celle du Christ dans son incarnation : elle témoigne du respect même de Dieu pour la liberté des personnes et pour les cheminements individuels et collectifs. De ce fait, elle reste attentive aux richesses culturelles de chaque peuple et s’efforce de les pénétrer de la lumière de l’évangile.

- Justice et Paix/Intégrité de la création : À la suite de Jésus Christ, nous sommes envoyés porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer le Royaume de paix, de justice et de fraternité. Par nos actes surtout, nos paroles et notre style de vie, nous voulons être les témoins de l’amour préférentiel du Père pour les petits et les pauvres

LES PÈRES BLANCS EN TUNISIE

Nos communautés en Tunisie

Actuellement en Tunisie, il y a 13 confrères de neuf nationalités différentes repartis en trois communautés (deux à Tunis et une à Sfax).

Quelques exemples d’insertions apostoliques aujourd’hui en Tunisie

- Présence dans la culture, l’histoire et l’éducation : Pour les chercheurs et intellectuels tunisiens, nous continuons à l’IBLA (Institut des Belles Lettres Arabes), de maintenir une base de données riche sur l’histoire de la Tunisie et de sa culture. C’est aussi un lieu d’études et d’accompagnement académiques pour les chercheurs.

- Toujours à l’IBLA, une section (Espaces Jeunes) est ouverte aux jeunes du quartier en mettant à leur disposition une bibliothèque et une aide scolaire dans les langues étrangères comme le français et l’anglais. Nous les aidons aussi à découvrir le riche patrimoine culturel de leur pays à travers diverses activités, et nous essayons d’attirer leur attention sur des thèmes d’intérêts communs : le respect de l’intégrité de la création/l’environnement, le vivre ensemble…

- L’enseignement de la langue tunisienne : Vu l’importance de la langue pour notre insertion dans le pays, un confrère s’occupe de l’enseignement intensif du dialecte tunisien aux stagiaires et jeunes confrères.

- Service des plus pauvres et avec des associations tunisiennes : Des confrères sont engagés activement dans des associations tunisiennes. Dans ces périphéries, nous essayons de nous faire proches de l’ensemble du peuple et surtout aux blessés de la vie (Association Centre d’études de Carthage, centre d’handicapés mentaux à Hay Hilal de Tunis).

- La Pastorale paroissiale : Notre communauté de Sfax est engagée à 100% dans la pastorale paroissiale. À cela, il faut ajouter que tous ceux qui sont sur Tunis, bien que n’ayant pas de paroisse, fonctionnent pendant le week-end et les semaines comme des vicaires paroissiaux et des aumôniers de couvents.

- Des confrères à Tunis et à Sfax sont également engagés comme aumôniers et accompagnateurs des jeunes catholiques.

Nous constatons un réel besoin de nous impliquer davantage pour mieux vivre les changements socio-culturels et environnemental du pays, ensemble avec des citoyens locaux ! Bref, comment la religion peut-elle avoir un impact positif sur la société dans un contexte pluraliste : diversité culturelle et religieuse ?   Nos confrères et nos communautés ecclésiales sont-ils assez outillés pour cela ? Nous réfléchissons à cette question tout en cherchant les voies et moyens pour y répondre de façon positive.

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MISSIONNAIRES D'AFRIQUE (Pères Blancs)

Nos origines

La Société des Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs) est née en Algérie, fondée en 1868 par Mgr Charles Lavigerie, alors archevêque d’Alger. Dès son origine, Lavigerie avait l’unique ambition de la dédier aux missions en Afrique. Notre charisme est essentiellement pour l’évangélisation première à travers le témoignage de vie et la présence au monde musulman (dialogue interreligieux), avec une grande attention dans l’engagement dans le domaine de justice et paix et l’intégrité de la création, et sans oublier aujourd’hui la religion traditionnelle africaine.
Il importe de signaler, que notre projet apostolique ou pastoral trouve son essence dans l’être humain (toute personne humaine) qui reflète notre première richesse et sans laquelle tout le projet apostolique dont nous voulons parler serait utopique
Lavigerie mit rapidement ses nouveaux missionnaires devant une triple exigence :
- parler la langue des gens et s’intégrer dans leur culture.
- manger leur nourriture.
- porter leur habit.
Cette Nouvelle Société Missionnaire prit donc, au début, l’habit traditionnel arabe : la gandoura (de couleur blanche), le burnous et la chéchia, avec comme signe religieux un rosaire porté autour du cou comme collier. C’est de là que nous vient le surnom populaire de Pères Blancs.
Les premiers pères blancs ont fait leur serment missionnaire à Alger, le 1er mars 1872. Mais ce fut le 11 juin 1875 que les premiers Pères Blancs arrivent sur la colline de Byrsa, à Carthage.

Les fondamentaux de l’apostolat chez les Pères Blancs

- L’Évangile et l’évangélisation première : la Parole de Dieu est au cœur de notre spiritualité. Par l’écoute et la méditation quotidienne de cette Parole, nous nous exerçons continuellement à être des apôtres (« soyez des apôtres et ne soyez rien d’autre que cela », disait Lavigerie). Nous nous engageants au service de l’Église locale avec notre caractère propre, dans les quartiers populaires.
- Les Exercices Spirituels de Saint Ignace de Loyola : un outil qui nous permet de rendre féconde notre rencontre avec Dieu et les autres. Ces exercices nous aident non seulement à trouver Dieu en toute chose, mais aussi à voir la Parole de Dieu prendre chair dans nos expériences humaines.
- La Mission Ad-Extra/Ad-Gentes : nous sommes habités par la passion de l’Évangile et le désir qu’il soit annoncé à tous à travers un bon témoignage de vie, en particulier à ceux qui vivent dans les périphéries de la Société et/ou de l’Église.
- Le « Tout à tous » (cf. 1Co 9,22) : apprendre la langue des gens et adopter leur culture. Ailleurs, on utiliserait le mot « inculturation ».
- La Vie communautaire : Nous cherchons à vivre l’idéal proposé par le Christ – “qu’ils soient un comme nous sommes un” (Jn 17,11) – cela est déjà en soi une manifestation du Royaume. Une communauté apostolique vivante porte témoignage par sa seule existence. La communion et le partage de la foi en communauté sont notre première réponse à l’appel du Christ.
- Le Dialogue avec nos frères et sœurs musulmans : du fait de notre origine, nous portons toujours une attention particulière à l’islam et à l’Afrique du Nord. Notre démarche s’inspire de celle du Christ dans son incarnation : elle témoigne du respect même de Dieu pour la liberté des personnes et pour les cheminements individuels et collectifs. De ce fait, elle reste attentive aux richesses culturelles de chaque peuple et s’efforce de les pénétrer de la lumière de l’évangile.
- Justice et Paix/Intégrité de la création : À la suite de Jésus Christ, nous sommes envoyés porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer le Royaume de paix, de justice et de fraternité. Par nos actes surtout, nos paroles et notre style de vie, nous voulons être les témoins de l’amour préférentiel du Père pour les petits et les pauvres

LES PÈRES BLANCS EN TUNISIE

Nos communautés en Tunisie
Actuellement en Tunisie, il y a 13 confrères de neuf nationalités différentes repartis en trois communautés (deux à Tunis et une à Sfax).

Quelques exemples d’insertions apostoliques aujourd’hui en Tunisie

- Présence dans la culture, l’histoire et l’éducation : Pour les chercheurs et intellectuels tunisiens, nous continuons à l’IBLA (Institut des Belles Lettres Arabes), de maintenir une base de données riche sur l’histoire de la Tunisie et de sa culture. C’est aussi un lieu d’études et d’accompagnement académiques pour les chercheurs.
- Toujours à l’IBLA, une section (Espaces Jeunes>) est ouverte aux jeunes du quartier en mettant à leur disposition une bibliothèque et une aide scolaire dans les langues étrangères comme le français et l’anglais. Nous les aidons aussi à découvrir le riche patrimoine culturel de leur pays à travers diverses activités, et nous essayons d’attirer leur attention sur des thèmes d’intérêts communs : le respect de l’intégrité de la création/l’environnement, le vivre ensemble…
- L’enseignement de la langue tunisienne : Vu l’importance de la langue pour notre insertion dans le pays, un confrère s’occupe de l’enseignement intensif du dialecte tunisien aux stagiaires et jeunes confrères.
- Service des plus pauvres et avec des associations tunisiennes : Des confrères sont engagés activement dans des associations tunisiennes. Dans ces périphéries, nous essayons de nous faire proches de l’ensemble du peuple et surtout aux blessés de la vie (Association Centre d’études de Carthage, centre d’handicapés mentaux à Hay Hilal de Tunis).
- La Pastorale paroissiale : Notre communauté de Sfax est engagée à 100% dans la pastorale paroissiale. À cela, il faut ajouter que tous ceux qui sont sur Tunis, bien que n’ayant pas de paroisse, fonctionnent pendant le week-end et les semaines comme des vicaires paroissiaux et des aumôniers de couvents.
- Des confrères à Tunis et à Sfax sont également engagés comme aumôniers et accompagnateurs des jeunes catholiques.
Nous constatons un réel besoin de nous impliquer davantage pour mieux vivre les changements socio-culturels et environnemental du pays, ensemble avec des citoyens locaux ! Bref, comment la religion peut-elle avoir un impact positif sur la société dans un contexte pluraliste : diversité culturelle et religieuse ? Nos confrères et nos communautés ecclésiales sont-ils assez outillés pour cela ? Nous réfléchissons à cette question tout en cherchant les voies et moyens pour y répondre de façon positive.