20 avril 2024

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La communauté Salam

D'où vient la communauté Salam ?

En 1980, lors de la venue du Pape Jean-Paul II à Fortaleza, une ville du Nord-est du Brésil, un jeune du diocèse, Moyses Azevedo,    a été choisi par l’archevêque pour remettre un cadeau au Saint-Père : il a alors annoncé qu’il offrait toute sa vie pour dire l’amour du Christ à la  jeunesse. Ainsi est née la communauté : « aux pieds de Jean-Paul II », comme le dit souvent Moyses.

Deux ans après, le 9 juillet 1982, en présence de l’archevêque, le cardinal Aloisio Lorscheider, le premier centre Salam avec un snack et  une librairie a été fondé.

Ce travail a été effectué bénévolement par un groupe de douze   jeunes, qui n’avaient aucune expérience dans le commerce ni aucune connaissance des conditions financières exigées, mais qui étaient fortement motivés par le désir de concrétiser une inspiration de Dieu : attirer les jeunes qui étaient loin  de Lui pour les aider à faire l’expérience de Son amour. Cette œuvre a grandi d’abord avec des jeunes, ensuite avec des familles, des enfants et des personnes de toutes origines, de classes sociales et de cultures différentes.

La volonté de Dieu s’est manifestée à nouveau et nous avons découvert que Dieu voulait plus qu’un snack et une librairie : il voulait nous donner un charisme bien spécifique, une vocation  qui devait être vécue dans l’Église et pour l’Église.

Ainsi, en janvier 1985, les premiers jeunes ont fait leurs promesses dans la communauté de vie, et en février 1986, les premiers adultes et jeunes ont fait les leurs dans la communauté d’alliance.

Depuis sa fondation, la communauté Salam a eu la grâce d’envoyer des centaines de jeunes en mission dans plusieurs villes, au Brésil et ailleurs.

Ces jeunes, s’adaptant aux diverses conditions sociales et culturelles, ont développé des projets sociaux (enfants des rues, mères célibataires, toxicodépendants…) et évoluent continuellement pour aller envers ceux qui souffrent.

Puisque « l’absence de Dieu est la racine la plus profonde de la souffrance » de l’homme (Benoît XVI, Deus caritas Est), ces jeunes ont gardé un style de vie contemplative pour être un signe de l’amour de Dieu qui veut se faire connaître.

Comment cette communauté brésilienne est-elle arrivée en Tunisie ?

Au cours des dernières années, la présence de l’Église au sud de la Tunisie s’est affaiblie.

En 2007 Mgr. Maroun Lahham (Evêque à l’époque) élaborait un projet pour aménager une grande maison abandonnée et la transformer en un lieu de culte pour les catholiques à Sfax. Cette maison deviendrait le centre de référence et de rassemblements pour les communautés religieuses du sud. Mais il pensait encore plus loin. Il voulait faire de cette maison un lieu d’échange et de communion ouvert à tous : étrangers et tunisiens. Pour cela, le centre allait compter, en plus que la chapelle, une bibliothèque et une salle informatique.

Mgr. Lahham cherchait des communautés nouvelles pour le diocèse. « Partout dans le monde on cherche une communauté nouvelle » disait-il, lors de sa visite pastorale à Sfax en 2009.

En dialogue avec les responsables de la communauté Salam, l’archevêque a reçu une réponse positive à sa demande : la communauté allait envoyer des jeunes en Tunisie pour y vivre leur charisme de paix.

Puisque nous vivons notre vocation dans l’Église et pour l’Église, Mgr. Maroun nous a confié le projet de la maison de Sfax, avec la mission de la rendre vive, joyeuse, fraternelle et ouverte à tous, en servant chacun avec simplicité, comme le faisait Jésus pendant toute sa vie.

Nous sommes venus d’abord à cinq, pour ouvrir la maison le 26 octobre 2008. Chacun avec ses points forts et faibles, nous avons essayé d’accomplir cette très chère mission d’accueillir dans les différences.

Et maintenant on se pose la question : « Est-ce que nous sommes sur le bon chemin ? »

Pour mieux répondre, il nous faudra peut-être le demander aux jeunes ; à nos voisins ; aux frères religieux, qui travaillent avec nous pour faire grandir le royaume de Dieu ; aux paroissiens, anciens et nouveaux, qui participent avec nous à chaque messe ; aux tunisiens que viennent soit pour voir la statue de la Vierge Marie, soit pour jouer le foot. C'est à eux de  nous le dire.

De notre part, nous remercions infiniment Dieu de nous avoir donné cette chance sacrée de rencontrer tous ces visages qui sont passés par le Centre Saint Joseph. Nous sommes conscients que nous avons fait de notre mieux, et aussi que ces visages méritaient et méritent beaucoup plus que cela.

Nous espérons en Dieu et nous sommes sûrs que des jours beaucoup plus joyeux et pleins de la lumière d’une vraie fraternité viendront, non pas seulement pour notre paroisse, mais pour tout ce pays.

 

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La communauté Salam

D'où vient la communauté Salam ?

En 1980, lors de la venue du Pape Jean-Paul II à Fortaleza, une ville du Nord-est du Brésil, un jeune du diocèse, Moyses Azevedo,    a été choisi par l’archevêque pour remettre un cadeau au Saint-Père : il a alors annoncé qu’il offrait toute sa vie pour dire l’amour du Christ à la  jeunesse. Ainsi est née la communauté : « aux pieds de Jean-Paul II », comme le dit souvent Moyses.

Deux ans après, le 9 juillet 1982, en présence de l’archevêque, le cardinal Aloisio Lorscheider, le premier centre Salam avec un snack et  une librairie a été fondé.

Ce travail a été effectué bénévolement par un groupe de douze   jeunes, qui n’avaient aucune expérience dans le commerce ni aucune connaissance des conditions financières exigées, mais qui étaient fortement motivés par le désir de concrétiser une inspiration de Dieu : attirer les jeunes qui étaient loin  de Lui pour les aider à faire l’expérience de Son amour. Cette œuvre a grandi d’abord avec des jeunes, ensuite avec des familles, des enfants et des personnes de toutes origines, de classes sociales et de cultures différentes.

La volonté de Dieu s’est manifestée à nouveau et nous avons découvert que Dieu voulait plus qu’un snack et une librairie : il voulait nous donner un charisme bien spécifique, une vocation  qui devait être vécue dans l’Église et pour l’Église.

Ainsi, en janvier 1985, les premiers jeunes ont fait leurs promesses dans la communauté de vie, et en février 1986, les premiers adultes et jeunes ont fait les leurs dans la communauté d’alliance.

Depuis sa fondation, la communauté Salam a eu la grâce d’envoyer des centaines de jeunes en mission dans plusieurs villes, au Brésil et ailleurs.

Ces jeunes, s’adaptant aux diverses conditions sociales et culturelles, ont développé des projets sociaux (enfants des rues, mères célibataires, toxicodépendants…) et évoluent continuellement pour aller envers ceux qui souffrent.

Puisque « l’absence de Dieu est la racine la plus profonde de la souffrance » de l’homme (Benoît XVI, Deus caritas Est), ces jeunes ont gardé un style de vie contemplative pour être un signe de l’amour de Dieu qui veut se faire connaître.

Comment cette communauté brésilienne est-elle arrivée en Tunisie ?

Au cours des dernières années, la présence de l’Église au sud de la Tunisie s’est affaiblie.

En 2007 Mgr. Maroun Lahham (Evêque à l’époque) élaborait un projet pour aménager une grande maison abandonnée et la transformer en un lieu de culte pour les catholiques à Sfax. Cette maison deviendrait le centre de référence et de rassemblements pour les communautés religieuses du sud. Mais il pensait encore plus loin. Il voulait faire de cette maison un lieu d’échange et de communion ouvert à tous : étrangers et tunisiens. Pour cela, le centre allait compter, en plus que la chapelle, une bibliothèque et une salle informatique.

Mgr. Lahham cherchait des communautés nouvelles pour le diocèse. « Partout dans le monde on cherche une communauté nouvelle » disait-il, lors de sa visite pastorale à Sfax en 2009.

En dialogue avec les responsables de la communauté Salam, l’archevêque a reçu une réponse positive à sa demande : la communauté allait envoyer des jeunes en Tunisie pour y vivre leur charisme de paix.

Puisque nous vivons notre vocation dans l’Église et pour l’Église, Mgr. Maroun nous a confié le projet de la maison de Sfax, avec la mission de la rendre vive, joyeuse, fraternelle et ouverte à tous, en servant chacun avec simplicité, comme le faisait Jésus pendant toute sa vie.

Nous sommes venus d’abord à cinq, pour ouvrir la maison le 26 octobre 2008. Chacun avec ses points forts et faibles, nous avons essayé d’accomplir cette très chère mission d’accueillir dans les différences.

Et maintenant on se pose la question : « Est-ce que nous sommes sur le bon chemin ? »

Pour mieux répondre, il nous faudra peut-être le demander aux jeunes ; à nos voisins ; aux frères religieux, qui travaillent avec nous pour faire grandir le royaume de Dieu ; aux paroissiens, anciens et nouveaux, qui participent avec nous à chaque messe ; aux tunisiens que viennent soit pour voir la statue de la Vierge Marie, soit pour jouer le foot. C'est à eux de  nous le dire.

De notre part, nous remercions infiniment Dieu de nous avoir donné cette chance sacrée de rencontrer tous ces visages qui sont passés par le Centre Saint Joseph. Nous sommes conscients que nous avons fait de notre mieux, et aussi que ces visages méritaient et méritent beaucoup plus que cela.

Nous espérons en Dieu et nous sommes sûrs que des jours beaucoup plus joyeux et pleins de la lumière d’une vraie fraternité viendront, non pas seulement pour notre paroisse, mais pour tout ce pays.